Emily, manager commerce SIMPEL et artiste haut en couleur
Vous connaissez Emily, Manager commerce depuis plus de 6 ans au sein du groupe SIMPEL mais connaissez-vous NaTsu ?
À l’occasion de la Journée Internationale de l’Art, nous partons à la découverte de la seconde vie d’Emily : une artiste peintre aux multiples facettes.
Qui est NaTsu ?
C’est moi ! Mon vrai surnom depuis le collège.
Mes amis et ma famille m’appellent NaTsu… et c’est devenu naturellement mon nom d’artiste.
Que signifie NaTsu ?
On me le demande souvent mais ce nom ne vient pas du personnage de manga Fairy Tail ; à l’époque il n’existait pas (rires).
NaTsu veut dire « été » en japonais…
Comme définirais-tu ton univers artistique ?
Mes peintures sont réalisées dans un esprit naïf.
J’ai une centaine de personnages qui naissent du quotidien pour raconter une histoire.
Quand je commence une œuvre je laisse place à la créativité, au spontané.
D’ailleurs j’ai un vrai « conflit » entre mon esprit et ma main : « je pars pour faire un oiseau mais finalement je dessine autre chose » !
Comment es-tu devenue artiste peintre ?
Naturellement, dès le baccalauréat, j’ai fait le choix de la filière Arts Plastiques.
En 2007, je passe mon CAPES dans le but de devenir prof d’arts plastiques. Année spéciale avec 600 candidats pour 3 places… Je ne suis pas dans les 3 élus lors de cette session.
Mais alors comment es-tu arrivée dans le commerce ?
En parallèle de mes études, dès mes contrats étudiants, j’ai toujours évolué dans le commerce.
Ainsi, dans l’attente de pouvoir repasser le CAPES, c’est naturellement dans cette voie que je me suis orientée.
D’un CDD est venu une première proposition de CDI et voilà comment le plus simplement du monde je suis devenue commerciale sans m’être jamais représentée au CAPES parce que je me suis épanouie dans cette voie ; et depuis plus de 15 ans maintenant !
Que t’apporte cette vie d’artiste ?
Dès la porte du bureau fermée c’est une deuxième vie qui commence à l’atelier.
Peindre est mon exutoire, nécessaire à mon équilibre.
Je n’ai jamais souhaité vivre de ma production. Mes créations sont mon espace de liberté, je peins ce que j’aime et exclusivement ; je ne souhaite pas peindre par nécessité de vendre.
Quelles sont les similitudes entre ton métier de manager commerce et ton activité d’artiste ?
Le relationnel, le sourire !
C’est le vecteur commun dans mon métier comme dans ma passion artistique.
J’aime avant tout partager, communiquer, rencontrer des personnes …
Que ce soit avec mes partenaires, mes collègues ou avec des artistes, des particuliers de tous horizons dans ma vie d’artiste.
J’anime aussi des ateliers pour partager ma passion, faire découvrir la peinture ; ce sont toujours de très belles rencontres et des moments de partage forts.
C’est la journée internationale de l’art ? Que t’évoque l’art ?
Cela m’évoque la créativité, le fait de faire de ses mains.
L’art : ce n’est pas que le beau !
Dans mes toiles, je me plais à créer des personnages qui amènent à la rêverie, à se déconnecter du quotidien pour se replonger l’espace d’un instant dans l’univers de l’enfance, de l’insouciance.
J’adore quand le spectateur se met à imaginer une histoire à partir de mon travail. D’autant plus lorsqu’il s’agit d’adultes qui, en temps habituel, se donnent peu le temps de cultiver leur imaginaire.
As-tu des sources d’inspiration ?
J’adore l’univers de Tim Burton !
Avant de faire des films, c’est un dessinateur !
Le trait noir, les rayures que l’on retrouve dans mes toiles, qui viennent renforcer les couleurs sont fortement inspirées de son travail même si avec le temps, j’ai construit mon propre univers.
Une de tes oeuvres est exposée au bureau chez SIMPEL. Peux-tu nous raconter son histoire ?
Les dirigeants de SIMPEL ont craqué sur une de mes toiles lors d’une exposition à laquelle ils étaient venus me rendre visite ; une planète.
Une œuvre phare de ma production.
Son esthétique fait qu’elle semble de suite plus facile à intégrer dans un intérieur que mes autres travaux aux couleurs très vives, puis la quantité de détails, la planète constituée intégralement d’écritures fait qu’elle interpelle.
Un endroit qui t’inspire ?
La nature m’inspire, me bouscule, me transcende.
J’adore ces lieux grandioses où nous redevenons infiniment petits et remis à notre place.
Si je dois citer un lieu, ce serait La Martinique !
J’ai un attachement particulier avec cette île et sa nature luxuriante.
Artiste préféré ?
Monsieur VOul – street artiste lillois !
J’adore son univers « d’artiste narcissique dysmorphophobique» comme il se décrit ; un artiste à la fois barré et accessible.
Objet fétiche ?
Sans hésiter le pinceau. J’en ai une collection conséquente !
Couleurs de prédilections ?
Avec un peu de recul, je me rends compte que le bleu, le vert et leurs nuances comme le vert d’eau, le turquoise, sont les couleurs qui reviennent le plus dans mon travail.
Musique ou silence ?
Les deux, cela dépend de mon humeur !
En musique j’adore écouter « M ».
Un sens ?
La vue est le premier sens pour un artiste peintre mais je dirai le goût !
Petite anecdote : j’ai un pinceau acrylique, pétrole, indélébile… lorsqu’il faut faire la forme d’un pinceau, je ne peux pas m’empêcher de le mettre dans ma bouche… je pense que c’est un TOC !
Le mot de la fin ?
Je voudrais parler d’une association qui me tient à coeur, » Les 111 des arts « !
Association qui crée des synergies entre la lutte contre le cancer pédiatrique et les valeurs positives que véhiculent l’art et la culture !
Nous réalisons de nombreuses actions dont un rendez-vous annuel d’art et d’artistes à Lille : 111 artistes sélectionnés qui exposent 11 oeuvres (minimum) vendues 111€ !
Expositions dont les bénéfices sont reversés au centre Oscar Lambret de Lille et Jeanne de Flandres.
Découvrez l’univers d’Emily sur : https://natsuartiste.wixsite.com/website